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la porte logique, le transistor, la mémoire
en électricité, un circuit a 2 états fondamentaux : ouvert ou fermé. tout comme en logique binaire (vrai ou faux). On a donc imaginé à imiter la logique binaire du cerveau par des machines électrique, “réfléchissant” seules compte tenu d'une “programation”, cad un ensemble de rêgles logiques prédéfinies.
vers 1899, pour contrôler un automate radioguidé (un bateau, le premier drône ), Tesla met au point pour la première fois un circuit comportant une porte logique ET, qui constitue l'élément central de l'algèbre de Boole.
Cet algèbre est la base de la combinatoire qui donne le traitement de l'information que nous connaissons aujourd'hui.
A partir donc de cette algèbre binaire et d'une combinatoire reproductible par des machines électriques, on conçois les premiers ordinateurs fonctionnant avec des “lampes”.
Mais c'est la micro-électronique et l'invention du transistor qui permet le bond vers le traitement de masse. Ces transistors sont maintenant imprimés à des échelles nanomètriques. L'évolution ces 30 dernières années est impressionnante.
1971 : 4004 : 2 300 1978 : 8086 : 29 000 1982 : 80286 : 134 000 1985 : 80386 : 275 000 1989 : 80486 : 1,16 million 1993 : Pentium/Pentium MMX : 3,1 millions | | 2012 : Core i7 Sandy Bridge-E : 2.27 milliards
pour garder les programme, on a besoin de “mémoires”
pendant longtemps, ils sont stockés sur des “carte perforées”
(des ptits trous des ptits trous, encore des ptits trous… )
De même les unités de mémoires sont constitué de 1 et de 0, pour correspondre aux états des circuits. on stoque ces 1 et 0 de multiples manière, et c'est même un principe tellement générique qu'il a encore bien des applications possibles…
ex : qrcode , ou même… cropcircle
, … )
invention de la compilation : Grace Brewster Murray Hopper conçois en 1951 le “compilateur”, qui permet d'écrire un programme dans un langage interprété, qui est ensuite “compilé”. Il s'écrit d'une manière lisible par un humain, et se compile ensuite en langage machine. Les programmes sont donc des textes compilant des fonctions logiques pour contrôler une machine = une fonction mathématique.
While: if t1 <= 0 then goto End else begin t2 := t2 + t1; t1 := t1 - 1; goto While end; End:
j Test Loop: add $t2, $t2, $t1 sub $t1, $t1, 1 Test: bgt $t1, $0, Loop
[0x00400000] 0x0109082a slt $1, $8, $9 ; 2: blt $t0, $t1, trois [0x00400004] 0x14200003 bne $1, $0, 12 [trois-0x00400004] [0x00400008] 0x3c01003d lui $1, 61 ; 4: li $t0, 4000020 [0x0040000c] 0x34280914 ori $8, $1, 2324 [0x00400010] 0x21280001 addi $8, $9, 1 ; 6: add $t0, $t1, 1 [0x00400014] 0x00094021 addu $8, $0, $9 ; 8: move $t0, $t1
Richard Stallman et l'imprimante Xerox : l'imprimante bourre, et oblige à se déplacer … R. décide de la patcher mais…
lire : Richard Stallman et la révolution du logiciel libre - biographie authorisée en Creative Commons - par Sam Williams, Richard Stallman, Christophe Masutti
un laboratoire “ouvert” ou la créativité était mise en avant : trouver une solution à une problème de manière élégante, cad efficace et avec le minimum de moyens et d'efforts (hackers). terminaux partagés, portes ouvertes, savoir circulant naturellement.
Des sociétés commerciales ont débauché des hackers en leur faisant signer des contrats de confidentialité pour continuer à développer des technologies au départ mises au point par l'université > privatisation du savoir
R. Stallman ne voulant ps voir se faire privatiser son propre travail invente la Licence Publique Générale qui de manière “virale” oblige toute modification à suivre la même rêgle d'ouverture et à être publiée.
https://www.gnu.org/licenses/licenses.html
Le logiciel libre donne aux utilisateurs la liberté d'exécuter, de copier, de distribuer, d'étudier, de modifier et d'améliorer les logiciels. Plus précisément, cela veut dire que vous, utilisateur, possédez quatre libertés :
suite à ça, il décide de lancer une suite d'application destinée à servir tout les usages de base d'un ordinateur : traitement de texte, communication, calcul et programation. il lance le projet GNU (pour Gnu is Not Unix ) compatible Unix mais libre. Il manquais un noyaux que Linus Torvald compose de son coté et est adopté par une frange de la communauté. GNU-Linux est né et depuis prends de l'essort. GNU-Hurd a depuis comblé le fossé et est fonctionnel (première génération… )
entretemps, dans les garages de Apple et Microsoft, on volait le travail des autres… cad qu'on copiait, comme ça se faisait avant et comme c'est encouragé par le libre, mais sans rendre le résultat libre. M$ et Apple privent les utilisateurs de leur libertés et les mettent en danger. et google leur volent leur vie privée “gratuitement”…
un vieux combat, qui n'est pas terminé … http://www.framatube.org/media/bruno-thome-le-pacte-des-gnous
Ceux qui se rendent compte comment la connaissance peut à la fois libérer les humains ou les enchaîner se retrouvent à défendre le logiciel libre, entre autre. Ils viennent de multiples horizons, et ont parfois un parcours voir un discours opposé (ex. R.Stallman et E. Raymond). Mais on se rejoint sur la nécessité de partager un socle commun et libre pour avancer en tant que civilisation.
Le mouvement actuel : hobbyistes et professionnels, un peu les états (devraient plus), les entreprises ont investi depuis longtemps dans le libre et savent pourquoi…
Ce mouvement est porté par des valeurs progressistes et inclusive, pourtant, il semble qu'il reste d'importants manques en terme d'inclusion : féminisation et ouverture doivent progesser impérativement : discussion importante, quelques pistes ici :
un seul objet, 2 points de vue.
L'internet est constitué de l'ensemble des réseaux et des machines qui le constituent, y compris et surtout les machines “à la périphérie”. L'intelligence n'est pas au centre mais aux bords. Le tout fait plus que la somme des éléments. C'est ce qui est en jeux actuellement avec la centralisation des services (minitel2.0)
Dans tout les domaines,la question de l'outil est primordiale. Ça revient tout le temps. L'informatique permet une nouvelle évolution, comparable à celle provoquée par l'invention de l'imprimerie.
ecriture | 1 moine | 1 auteur | 1 livre | 1 lecteur | lecture et ecriture contrôlée |
imprimerie | 1 imprimeur | 1 auteur | 1000 livres | 1000 lecteurs | écriture controlée, lecture libre |
internet | 7KM ordinateurs | 7KM auteurs | inf. “livres” | 7KM lecteurs | lecture et écriture libre |
Le discours et la pensée ne sont plus un monopole de certaines élites,
… prennent le même chemin :
: brevets et censure : détruisent la liberté
* ACTA, PIPA, TIPP, … * Copyright et Propriété intellectuelle : souvent abusés contre l'intéret du public
l'hégémonie d'Autodesk sur le marché de la CAO l'effet pervers qu'aurait la suprématie d'un format propriétaire et verrouillé, dont seul Autodesk aurait la clé. Après tout, la disparition d'Autodesk, même hautement improbable, n'est pas impossible _ qui se souvient encore de ComputerVision, leader mondial de la CAO en 1980 ? Autodesk a été durement frappé par la crise de 2008… Quid de la lecture de millions de plans dans 20 ans ?
Voici plusieurs années, une structure composée de développeurs, l'Open DWG s'est créée aux Etats unis, afin de rendre lisible le format DWG, format propriétaire d'Autocad. En effet, la quantité de plans stockés étant majoritairement dans ce format, il convenait, à leur yeux, de limiter deux effets : L'Open DWG, rebaptisé OPEN DESIGN puis TEIGHA sur à son accord conclu en 2011 avec Autodesk est né de ce constat, auquel ont adhéré quasiment tous les concurrents d'Autodesk. www.opendesign.com ITC, (IntelliCad) un consortium d'entreprises, a développé à partir des routines de l'Open Design des outils et un moteur graphique qui permet de recréer un “AutoCad Like”. Cela ressemble à de l'AutoCad (icônes, menus, commandes) c'est le format de l'AutoCad (12, 2000, 2004, 2007, 2010), mais ça n'en est pas, et cela coûte forcément moins cher. - Mais ce n'est pas libre