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Logiciels libre et biens communs

bits, bytes, code et sources - les fondements

la porte logique, le transistor, la mémoire

binaire :

en électricité, un circuit a 2 états fondamentaux : ouvert ou fermé. tout comme en logique binaire (vrai ou faux). On a donc imaginé à imiter la logique binaire du cerveau par des machines électrique, “réfléchissant” seules compte tenu d'une “programation”, cad un ensemble de rêgles logiques prédéfinies.

https://www.youtube.com/watch?v=Pr8ETbGz35Q

débuts

vers 1899, pour contrôler un automate radioguidé (un bateau, le premier drône ), Tesla met au point pour la première fois un circuit comportant une porte logique ET, qui constitue l'élément central de l'algèbre de Boole.

l'algèbre de Boole

Cet algèbre est la base de la combinatoire qui donne le traitement de l'information que nous connaissons aujourd'hui.

vacuum

A partir donc de cette algèbre binaire et d'une combinatoire reproductible par des machines électriques, on conçois les premiers ordinateurs fonctionnant avec des “lampes”.

évolution

Mais c'est la micro-électronique et l'invention du transistor qui permet le bond vers le traitement de masse. Ces transistors sont maintenant imprimés à des échelles nanomètriques. L'évolution ces 30 dernières années est impressionnante.

1971 : 4004 : 2 300
1978 : 8086 : 29 000
1982 : 80286 : 134 000
1985 : 80386 : 275 000
1989 : 80486 : 1,16 million
1993 : Pentium/Pentium MMX : 3,1 millions
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2012 : Core i7 Sandy Bridge-E : 2.27 milliards

un CRAY I dans chaque poche ...

programmes

pour garder les programme, on a besoin de “mémoires”

pendant longtemps, ils sont stockés sur des “carte perforées” upload.wikimedia.org_wikipedia_commons_thumb_f_f3_punched_card.jpg_800px-punched_card.jpg

(des ptits trous des ptits trous, encore des ptits trous… )

mémoire

De même les unités de mémoires sont constitué de 1 et de 0, pour correspondre aux états des circuits. on stoque ces 1 et 0 de multiples manière, et c'est même un principe tellement générique qu'il a encore bien des applications possibles… ex : qrcode , ou même… cropcircle www.lucypringle.co.uk_photos_2002_uk2002dl4.jpg, … )

compilation

invention de la compilation : Grace Brewster Murray Hopper conçois en 1951 le “compilateur”, qui permet d'écrire un programme dans un langage interprété, qui est ensuite “compilé”. Il s'écrit d'une manière lisible par un humain, et se compile ensuite en langage machine. Les programmes sont donc des textes compilant des fonctions logiques pour contrôler une machine = une fonction mathématique.

ex. de programme source

While: 
  if t1 <= 0 then goto End 
  else begin 
     t2 := t2 + t1; 
     t1 := t1 - 1; 
     goto While 
  end; 
End:

ex. de programme assembleur

      j Test 
Loop: 
      add $t2, $t2, $t1 
      sub $t1, $t1, 1 
Test: 
      bgt $t1, $0, Loop

ex. de programme compilé

[0x00400000]    0x0109082a  slt $1, $8, $9                  ; 2: blt $t0, $t1, trois
[0x00400004]    0x14200003  bne $1, $0, 12 [trois-0x00400004]
[0x00400008]    0x3c01003d  lui $1, 61                      ; 4: li $t0, 4000020
[0x0040000c]    0x34280914  ori $8, $1, 2324
[0x00400010]    0x21280001  addi $8, $9, 1                  ; 6: add $t0, $t1, 1
[0x00400014]    0x00094021  addu $8, $0, $9                 ; 8: move $t0, $t1

historique du mouvement pour le logiciel libre

Richard Stallman et l'imprimante Xerox : l'imprimante bourre, et oblige à se déplacer … R. décide de la patcher mais…

lire : Richard Stallman et la révolution du logiciel libre - biographie authorisée en Creative Commons - par Sam Williams, Richard Stallman, Christophe Masutti

le MIT et les hackers

un laboratoire “ouvert” ou la créativité était mise en avant : trouver une solution à une problème de manière élégante, cad efficace et avec le minimum de moyens et d'efforts (hackers). terminaux partagés, portes ouvertes, savoir circulant naturellement.

les premiers logiciels propriétaires

Des sociétés commerciales ont débauché des hackers en leur faisant signer des contrats de confidentialité pour continuer à développer des technologies au départ mises au point par l'université > privatisation du savoir

la licence GNU-GPL

R. Stallman ne voulant ps voir se faire privatiser son propre travail invente la Licence Publique Générale qui de manière “virale” oblige toute modification à suivre la même rêgle d'ouverture et à être publiée.

https://www.gnu.org/licenses/licenses.html

Le logiciel libre donne aux utilisateurs la liberté d'exécuter, de copier, de distribuer, d'étudier, de modifier et d'améliorer les logiciels. Plus précisément, cela veut dire que vous, utilisateur, possédez quatre libertés :

quatre libertés :

  • la liberté d'exécuter le programme, pour n'importe quel usage (liberté 0) ;
  • la liberté d'étudier le fonctionnement du programme et de l'adapter à vos besoins (liberté 1) – une condition préalable est d'accéder au code source ;
  • la liberté d'en redistribuer des copies pour aider les autres (liberté 2) ;
  • la liberté d'améliorer le programme et de rendre publiques vos améliorations pour que toute la communauté en bénéficie (liberté 3) – une condition préalable est d'accéder au code source.

GNU-Linux, GNU-Hurd, ...

suite à ça, il décide de lancer une suite d'application destinée à servir tout les usages de base d'un ordinateur : traitement de texte, communication, calcul et programation. il lance le projet GNU (pour Gnu is Not Unix ) compatible Unix mais libre. Il manquais un noyaux que Linus Torvald compose de son coté et est adopté par une frange de la communauté. GNU-Linux est né et depuis prends de l'essort. GNU-Hurd a depuis comblé le fossé et est fonctionnel (première génération… )

les autres

entretemps, dans les garages de Apple et Microsoft, on volait le travail des autres… cad qu'on copiait, comme ça se faisait avant et comme c'est encouragé par le libre, mais sans rendre le résultat libre. M$ et Apple privent les utilisateurs de leur libertés et les mettent en danger. et google leur volent leur vie privée “gratuitement”…

un vieux combat, qui n'est pas terminé … http://www.framatube.org/media/bruno-thome-le-pacte-des-gnous

la soupe :

  • windows = un gros tas de code propriétaire corrigé par personne, inefficace tant que ça tiens, réusé jusqu'à la corde. philosophie du cache poussière. (et jette ton ordi quand il ramme)
  • apple = un open-unix (bsd) avec une couche propriétaire, fixée au matériel. obsolescence programmée, sensure, révocation de droits à postériori, etc… payons pour être enchainé.
  • android = GNU-Linux + une couche “propriétaire” de services associé, espionnant en permanence les utilisateurs et leur environnement. Il existe une version libre = Replicant.

Les mouvements du libres

Ceux qui se rendent compte comment la connaissance peut à la fois libérer les humains ou les enchaîner se retrouvent à défendre le logiciel libre, entre autre. Ils viennent de multiples horizons, et ont parfois un parcours voir un discours opposé (ex. R.Stallman et E. Raymond). Mais on se rejoint sur la nécessité de partager un socle commun et libre pour avancer en tant que civilisation.

Le mouvement actuel : hobbyistes et professionnels, un peu les états (devraient plus), les entreprises ont investi depuis longtemps dans le libre et savent pourquoi…

Dissonance : inclusion et genres

Ce mouvement est porté par des valeurs progressistes et inclusive, pourtant, il semble qu'il reste d'importants manques en terme d'inclusion : féminisation et ouverture doivent progesser impérativement : discussion importante, quelques pistes ici :

internet et logiciels libres :

un seul objet, 2 points de vue.

L'internet est constitué de l'ensemble des réseaux et des machines qui le constituent, y compris et surtout les machines “à la périphérie”. L'intelligence n'est pas au centre mais aux bords. Le tout fait plus que la somme des éléments. C'est ce qui est en jeux actuellement avec la centralisation des services (minitel2.0)

Réseau maillé != réseau centralisé

sans internet pas de logiciel libre

  • distributions
  • répertoires
  • partage du code
  • communication

sans logiciel libre, pas d'internet

  • internet basé sur des standard ouverts : tout le monde doit pouvoir se connecter
  • serveurs basé sur du libre : ouverture et partage garantisse qualité et sécurité
  • audit et évolution permanente

un nouveau paradigme : p2p et commons : les autres champs en transformation

Dans tout les domaines,la question de l'outil est primordiale. Ça revient tout le temps. L'informatique permet une nouvelle évolution, comparable à celle provoquée par l'invention de l'imprimerie.

ecriture 1 moine 1 auteur 1 livre 1 lecteur lecture et ecriture contrôlée
imprimerie 1 imprimeur 1 auteur 1000 livres 1000 lecteurs écriture controlée, lecture libre
internet 7KM ordinateurs 7KM auteurs inf. “livres” 7KM lecteurs lecture et écriture libre

Le discours et la pensée ne sont plus un monopole de certaines élites,

Les outils de production matériels

… prennent le même chemin :

goteo.org_data_cache_580x580_below2r.jpg

dangers

: brevets et censure : détruisent la liberté

* ACTA, PIPA, TIPP, … * Copyright et Propriété intellectuelle : souvent abusés contre l'intéret du public

action

upload.wikimedia.org_wikipedia_commons_6_67_anonymous-bruxelles.jpg

nés du partage et du réseau décentralisé

suite

suite 2

vers une architecture libre/open-source et partagée ?

hégémonie :

l'hégémonie d'Autodesk sur le marché de la CAO l'effet pervers qu'aurait la suprématie d'un format propriétaire et verrouillé, dont seul Autodesk aurait la clé. Après tout, la disparition d'Autodesk, même hautement improbable, n'est pas impossible _ qui se souvient encore de ComputerVision, leader mondial de la CAO en 1980 ? Autodesk a été durement frappé par la crise de 2008… Quid de la lecture de millions de plans dans 20 ans ?

réaction... tardive

Voici plusieurs années, une structure composée de développeurs, l'Open DWG s'est créée aux Etats unis, afin de rendre lisible le format DWG, format propriétaire d'Autocad. En effet, la quantité de plans stockés étant majoritairement dans ce format, il convenait, à leur yeux, de limiter deux effets : L'Open DWG, rebaptisé OPEN DESIGN puis TEIGHA sur à son accord conclu en 2011 avec Autodesk est né de ce constat, auquel ont adhéré quasiment tous les concurrents d'Autodesk. www.opendesign.com ITC, (IntelliCad) un consortium d'entreprises, a développé à partir des routines de l'Open Design des outils et un moteur graphique qui permet de recréer un “AutoCad Like”. Cela ressemble à de l'AutoCad (icônes, menus, commandes) c'est le format de l'AutoCad (12, 2000, 2004, 2007, 2010), mais ça n'en est pas, et cela coûte forcément moins cher. - Mais ce n'est pas libre

LibreDWG

questions et discussions

références :

Atelier Pratique :

  • alternative aux logiciels propriétaires communs
  • demo dual-boot GNU-linux / other
  • changer ses habitudes : trouver ce qui est important dans le processus de travail (workflow)
fr/edu/cursus/ll-esa-archi1.txt · Dernière modification: 2014/04/16 10:20 par olm-e
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